Sous le masque des apparences trompeuses d’un enfant distant, froid, colérique et solitaire. Il rejette l’attention et l’amour, mais en a terriblement besoin et terriblement peur à la fois. Décryptage :
“Ne soyez pas trompés par moi. Ne soyez pas trompés par l’air que j’ai, parce-que je porte un masque que j’ai peur d’enlever. Faire semblant est un art qui est ma seconde nature, mais ne vous y trompés pas.
Je vous donne l’impression que je suis en sécurité, que tout est ensoleillé et sans faux pli avec moi, à l’intérieur comme à l’extérieur, que la confiance est mon nom et le calme est mon jeu, que l’eau dort et que je contrôle, que je n’ai besoin de personne, mais ne me croyez pas, s’il vous plaît.
Ma surface peut sembler lisse, mais ma surface est mon masque. En dessous, sourd, le vrai moi est dans la confusion, dans la crainte, seul, dans la souffrance, mais je le cache, je veux que personne le sache. Je panique à l’idée de mes faiblesses, de mes craintes et de ma souffrance exposées. C’est pourquoi je crée avec frénésie un masque pour me cacher derrière lui.
J’ai besoin que l’on se préoccupe de moi. J’ai besoin d’aide. C’est la seule chose qui puisse me libérer, de moi même, des murs de la propre maison que j’ai bâtie moi-même, des barrières que j’ai si péniblement érigées. Mais je ne vous dis pas cela, je n’ose pas, j’ai peur. J’ai peur que vous pensiez que je n’en vaux pas la peine et que vous riiez, et vôtre rire me blessera. J’ai peur qu’au fond de moi je ne sois rien, rien de bon, que vous le perceviez et que vous me rejetiez.
Aussi, je joue mon jeu avec mon masque d’assurance à l’extérieur et un enfant tremblant à l’intérieur.
Je déteste me cacher. Honnêtement. Je déteste le jeu superficiel que je joue. J’aimerais vraiment être sincère et spontané, être moi, mais vous devez m’aider. Vous devez me tendre la main même si c’est la dernière chose dont je semble avoir besoin. Il n’y a que vous qui pouvez essuyer de mes yeux, le vide et la peine que j’essaie de ne pas ressentir.IL n’y a que vous qui pouvez m’ aider. Chaque fois que vous êtes gentil, doux et encourageant , chaque fois que vous essayez de me comprendre parce-que vous vous préoccupez vraiment de moi, les ailes commencent à pousser dans mon cœur. De toutes petites ailes, de très faibles ailes, mais des ailes.
Avec votre sensibilité et votre sympathie, avec votre pouvoir de compréhension, vous pouvez m’insuffler la vie. Je veux que vous sachiez cela. Je veux que vous sachiez combien c’est important pour moi. Vous seul pouvez me libérer de mon sombre monde de panique et d’incertitude, de ma prison solitaire. Aussi ne passez pas sans me voir, s’il vous plaît ne passez pas.
Une longue conviction de manque de valeur et de colère construit des murs solides. Plus vous vous rapprocherez de moi et plus je peux m’enfuir à l’aveuglette, c’est irrationnel, parfois je suis irrationnel. Je combats cette chose que je pleure de ne pas avoir.
On me dit que l’amour, les soins et la tendresse sont plus forts que des murs solides, là se trouve mon espoir, mon seul espoir. Alors , s’il vous plaît, essayer d’abattre ces murs avec des mains fermes mais douces parce-qu’ un enfant est très sensible”.
Pour plus d’informations sur les troubles de l’attachement : https://pro.guidesocial.be/actualites/troubles-de-l-attachement-des-indices-pour-les-detecter.htmlou https://pro.guidesocial.be/actualites/le-trouble-de-l-attachement.html